Une multitude de vies Pour apprivoiser la mort Pour illusionner le mort Vivre sa vie
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Soleil d’hiver Tout en nous s’oppose Nous dépouille Nous réchauffe ... Tranquille Docile Mouvementé Serin L’oiseau jaune ... Rien rien rien Tout est mien Tiens Donne-moi -------
Un été de mille neuf cent soixante huit Je marchais sur l’eau et mon pas ailé rendait
la vague légère L’écume de ses flocons me sculptait dans l’air A toi je disais NON
Sans insolence
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La pluie est revenue Comme une consolation Pour apaiser les tensions Pour faire taire les désespoirs Pour faire croire Comme au temps jadis Aux saisons jolies